Lourdes enfin !
après deux ans sans pèlerinage.
En partant nous nous demandions : les pèlerins reviennent-ils ? A Lourdes, nous sommes des milliers avec le foulard LCE qui crée un esprit de communauté, de reconnaissance mutuelle, même dans la rue.
En arrivant nous nous retrouvons, comme à chaque fois, remis sur un pied d’égalité, que l’on soit malade ou accompagnant : nous sommes tous pèlerins.
Lourdes, nous croyions connaître ; et pourtant que de renouveau ! Y compris dans l’organisation des célébrations :
l’éclairage de St Pie X, le silence impressionnant pendant une prière universelle, les 80 prêtres et diacres non pas séparés, mais assis au milieu des pèlerins.
Nous avons été gâtés par le temps : beaucoup de soleil.
Nos accompagnateurs et les célébrations
Ils ont contribué à exprimer et faire renaître en nous le sentiment d’une espérance ravivée :
– la simplicité du P. Bouilleret, archevêque de Besançon, dans ses prises de parole ; il ne pontifie pas,
– la présence attentive de Joseph, notre aumônier, auprès de tous,
– le déroulement sobre et chaleureux des célébrations dans la basilique St Pie X,
– la sincérité et la beauté des témoignages, certains très émouvants,
– l’accompagnement infatigable de Rémy notre délégué et de Marc V notre trésorier.
Notre groupe LCE 92
La traditionnelle photo dans la prairie après le chemin de Croix :
Les nouveaux pèlerins
Robert, mari de Marie-José, Brigitte amie de Béatrice qui n’a pas pu venir, et
Joseph notre aumônier, qui vient pour la 1ère fois avec LCE mais qui est déjà venu de nombreuses fois à Lourdes, en particulier avec le Frat des jeunes.
Les temps forts du pèlerinage
Les témoignages entendus
Loin du voyeurisme, ils nous montrent que nous ne sommes pas seuls dans nos difficultés. Nous sortons de notre solitude en partageant les épreuves d’autrui.
Nous avons tous été bouleversés par ces parents parlant avec réserve et pudeur de leur jeune enfant emporté par une tumeur au cerveau.
Le Chemin de Croix
Mis en forme par Jacques et Lionel à partir du Chemin de Croix de leur paroisse suivi sur internet pendant le confinement. Cliquer ci-dessous pour télécharger le texte :
Lectures : Dominique et Monique. Extraits d’évangile : Marie-France. Oraisons : Joseph.
Chanteurs : Daniel et Isabelle.
Préparation de l’Onction des malades
Notre médecin Guillaume n’ayant pas pu quitter son service à l’hôpital, le temps prévu pour sa conférence a été dévolu à la préparation de l’Onction : Joseph nous a fait jeudi une très belle catéchèse résumée ci-dessous grâce aux notes de Monique :
Le théologien Maurice Zundel a écrit : « Le Seigneur ne veut pas la souffrance, il ne permet pas la souffrance. » Dieu ne cherche pas à expliquer la souffrance, mais Il souffre avec nous. Quand nous souffrons, nous sommes invités à regarder la croix, le Christ a souffert, il a pris la souffrance de tous : « Venez à moi vous tous qui peinez sous le fardeau je vous procurerai le repos ».
Trois choses importantes quand vous demandez de recevoir le sacrement de l’Onction :
1. Le Christ prie pour chacun de nous pour que notre foi ne défaille pas. Il dit à chacun « Ta foi t’a sauvé. ».
2. La prière est importante, celle de tous, la prière collective, mais il y a aussi la prière personnelle.
3. Vivre ce sacrement des malades comme une rencontre avec Dieu. (Préparer son cœur, son âme pour accueillir le don de Dieu : Jésus guérit.)
Si on croit en son amour il peut nous obtenir une guérison intérieure, la guérison du cœur. La grâce des sacrements nous aide à être vivant jusqu’au bout.
Premier geste : se réconcilier avec soi-même, avec Dieu, avec les autres (avoir un cœur tout neuf). Demander à Dieu la grâce d’avoir le désir de me pardonner, de me libérer de ça, ou encore « donne-moi le désir du désir de me pardonner…). Inviter l’Esprit à faire la démarche avec moi. En effet l’Esprit Saint est en nous, on peut lui dire : « Viens m’accompagner ».
Deuxième geste : L’évêque et tous les prêtres vont imposer les mains sur vous. Ils sont comme un tuyau : Dieu, Jésus passent par eux pour vous toucher pour que l’amour de Dieu vienne vous visiter, vous habiter et vous aider.
Troisième geste : Avec l’huile bénie à la messe chrismale le prêtre fait une onction sur le front puis à l’intérieur des mains avec ces paroles : « N…, par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint » Le malade répond : « Amen ».
Le prêtre continue : « Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. » Le malade répond : « Amen ».
Dans l’évangile lorsque les 4 accompagnants descendent le paralytique par le toit devant Jésus, c’est leur foi et non celle du paralytique qui le sauve. On est solidaire (d’ailleurs dans le bon … comme dans le mauvais !)
En réponse à une question sur la confession avant de communier, Joseph indique les trois niveaux de profondeur au moment de communier :
Respecter la conscience de chacun.
Nous disons : « Seigneur je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ». Personne n’est digne : du laïc … au pape « Je suis un pauvre ».
Même si on n’est pas digne c’est le Seigneur en venant qui va me purifier, sanctifier mon cœur.
Vous les parrains et les marraines, vous êtes des témoins, des tuteurs qui les accompagnez par votre présence fraternelle, votre prière, votre soutien amical.
L’Onction des malades
Lors de cette célébration plusieurs centaines de personnes ont reçu l’Onction des malades, donnée par des dizaines de prêtres. C’est un moment de grande intensité et d’émotion pour ceux qui la reçoivent, pour ceux qui les accompagnent et pour toute l’assemblée : personne ne reste indifférent à cette expression de foi. Les prêtres y manifestent une chaleur humaine remarquable. Celles et ceux de nos amis LCE 92 qui n’ont pas pu participer au pèlerinage sont aussi dans nos pensées.
Cinq personnes de LCE 92 ont reçu l’Onction : Bernadette avec son parrain Jacques, Dominique D avec sa marraine Christiane, Robert avec sa marraine Francette,
Marie-Thérèse P avec sa marraine Monique, Thérèse avec son parrain Etienne.
Convivialité
Rémy, notre délégué, introduit notre pot de l’amitié.
La convivialité fait partie du pèlerinage surtout après ces célébrations marquées par autant d’émotion.
Envoi
L’envoi par le P. Bouilleret a été accompagné d’un lâcher de colombes.
A l’issue des célébrations, nous nous sentons ressourcés, réconfortés, préparés à repartir, sous la protection de Marie.
Comentários