LE FIL LCE 92 - Mai 2025

Contribution de Georges Musset sur notre pèlerinage à St Benoît

Le dix avril dernier, la délégation « Lourdes Cancer Espérance » des Hauts-de-Seine avait choisi comme lieu de pèlerinage de printemps, l’Abbaye-de-Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire.

Ce lieu de vie et de prière fondé au VIIème siècle, a connu bien des vicissitudes jusqu’au milieu du siècle dernier. Et pourtant, grâce à une église d’une importance, d’une beauté et d’une richesse stylistique inimaginable dans un petit village, la louange et la prière y ont toujours perduré, ou bien, se sont relevés.

  Si l’on commence à décrire la qualité de l’architecture, la beauté et la justesse de la décoration et l’aura dans laquelle on se trouve enveloppé quand on y pénètre, le temps ferait défaut. Mieux est de suggérer une visite ou encore mieux, une contre-visite !

  Ce lieu incite au dépassement de soi et de notre quotidien ; ce lieu invite au dépôt du fardeau glaiseux de ce qui nous encombre ; ce lieu pousse à la louange du Très-Haut, aidé par la présence des restes humains du Maître spirituel Benoît de Nursie. Et ce n’est pas anodin si le reliquaire de Saint-Benoît est enchâssé au creux du pilier le plus fondamental de la construction, celui qui soutient la majesté du chœur, je veux dire le pilier central de la crypte.

  Dans ce lieu nous avons échangé, nous avons prié, nous avons loué. Chacun pour tous et pour nous-mêmes, afin d’engranger un peu d’Espérance, un peu de viatique pour retourner au quotidien plus forts mais surtout plus sereins.

  Et le miracle du lieu est tel que l’on réalise tout ce que cette visite nous a offert au moment du retour, au moment même où la tour de l’abbatiale disparait, le soir, dans le lointain.

nef de l'abbatiale

Rencontre avec un frère bénédictin : son parcours jusqu'à St Benoît (y compris les difficultés qu'il a maîtrisées), la vie monastique

Déjeuner du groupe LCE 92 au soleil au pied de l'abbatiale