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FIL N°88 - OCTOBRE 2020

Chers tous,

Pour ceux qui étaient présents, comme pour les absents, il nous a semblé important de revenir sur le contenu de notre réunion du 19 septembre, la première depuis six mois, qui a été très riche.

Mieux que personne, le père Jacques nous dit ce qu'il faut retenir de cette journée :

PERE JACQUES COMBELLES :

Comme un symbole : ils furent CINQ à recevoir le sacrement du "réconfort", l'onction des malades, le samedi 19 septembre après la messe retransmise depuis Lourdes, à l'occasion de la réunion à Clamart de la délégation LCE 92 pour compenser l'impossible pèlerinage national.

Pour vous qui n'avez pu vous joindre à nous, (nous étions cependant 31 !) et pour permettre à tous de se retrouver après ce long temps d'absence et de silence imposé à l'unisson de notre Espérance plus forte que la peur !

Ces quelques lignes veulent vous dire que nous étions bel et bien en étroite communion avec vous, présents et éloignés.

La célébration du sacrement de l’onction des malades : Temps fort de chaque pèlerinage national, a été ce samedi 19 à Clamart, l'expression de notre UNITÉ dans la charité !


Jany, Gérard, Béatrice, Dominique, Yvette avant de recevoir l’Onction, avec le P. Jacques


        Nous avons prié et communié au corps du Christ en lien avec vous !

Nous pouvons aussi chaque jour nous retrouver à la Grotte pour prier le chapelet à 15h30 sur KTO et Radio Notre Dame ...

        Soyez assurés que "Rien, non rien, ne peut nous séparer de l’amour de Dieu dans le Christ Jésus“.

Père Jacques


Nous avions tous reçu un courrier “Clin d’œil“ de LCE avant cette réunion.

Il comprenait Quatre pistes de réflexion sur lesquelles notre délégation était invitée à réfléchir.

Voici la synthèse de nos échanges :

1 : Être vrai face à la maladie :

La maladie d’un proche qui nous touche ... quelle est notre réaction immédiate ?

De quoi avons-nous besoin pour puiser dans nos ressources et nos forces pour qu’elles puissent se réveiller ?

Face à notre propre maladie ou à celle d'un proche, notre réaction immédiate est la révolte, aiguisée d’un sentiment d'injustice : Pourquoi moi ? Ce peut être aussi le déni.

Pour une personne qui ne fait pas partie de notre premier cercle, c'est plutôt la compassion.

Pour puiser dans nos ressources, il nous faut la volonté de se battre, le soutien de nos proches (conjoint, enfants, famille, amis ...) et du corps médical et, bien sûr, la prière pour demander à Dieu la force de lutter.

2 : Un visage d’Église :

Dans ces temps marqués encore par l'enfermement imposé, une nouvelle fraternité, de nouveaux liens se sont créés.

Autant de visages d’Église. Comment ne pas les abandonner ? Comment continuer à les vivre et à les faire vivre ?

La pandémie a créé de nouveaux liens et de nouvelles fraternités :

les nouvelles technologies y ont joué un rôle important : mail, WhatsApp, Skype, SMS ont permis de communiquer à distance, sans risque, et de s'apporter réciproquement du soutien.

La solidarité s'est aussi développée, surtout dans les villes, avec les voisins, les personnes âgées, et les gens avec peu ou pas de ressources.

C’est la responsabilité de chacun de poursuivre dans cette voie, de poursuivre ses efforts vers et pour les autres.

C’est aussi à l'Église de faire son devoir de charité et à ne pas se contenter de jouer les "entre soi" ...

C’est à nous de prier pour demander à Dieu de soutenir tous ceux qui ont besoin de cette fraternité.

3 : Une expérience de vie qui rayonne :

Après la nuit sombre, le jour se lève. Au-dessus des nuages, le soleil brille.

Comment découvrir ce renouveau ? comment le vivre et le faire connaître ?

"N’ayez pas peur" nous disait le Pape Jean Paul II ...

Nous devons témoigner en actes et en paroles.

Il nous faut nous mettre ou nous remettre au service des autres, atteints par la maladie ;

relativiser nos " petits tracas " par rapport aux effets de la pandémie,

et toujours prier Dieu de nous donner le goût et la force de servir.

4 : Une expérience de vie qui rayonne.

Nous repartons de ce " pèlerinage virtuel " remplis d’Espérance. Comment témoigner ? Comment la faire rayonner ? Comment la transmettre ?

Il nous faut OSER : parler, proposer (par exemple l’onction aux malades), et surtout faire ...

Être tolérant et savoir vivre chaque jour pour lui-même, garder le sourire (notre pèlerinage n’est-il pas le pèlerinage du sourire ?), transmettre la foi dans le lendemain et prier ;

une communauté qui prie est source de rayonnement ...

A ces réflexions certaines d’entre nous ont souhaité ajouter leur témoignage :

Béatrice :

Je remercie les frères et amis de LCE de m'avoir encouragée à recevoir le sacrement de l'onction le samedi 19 septembre à Clamart.

Je me sens déjà plus disposée à accueillir le réconfort et l'immense bienveillance de notre Seigneur pour continuer à aller de l'avant dans la confiance.

Je remercie tous et chacun pour votre soutien.

Jany :

J’ai ressenti une énergie et une confiance qui m’ont aidée à poursuivre ce si beau chemin que le Seigneur nous a tracé.

Quant à Gérard, mon époux, cette confiance s’est également manifestée avec une sérénité nous permettant de faire face conjointement à toutes les épreuves.


Avec toute notre amitié,

Rémy et toute l'équipe.

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